Mes projets

2 TOURS QUI S’ÉCROULENT, MA VIE QUI SE CONSTRUIT

💡 Ce que j'ai appris

Sortir de ma zone de confort, discuter, échanger : j'ai rien à perdre tout à gagner !

Ce n'était pas mon premier stage, comme expliqué dans mon parcours, et pourtant ce fut ce stage qui m’a appris la force des rencontres et le goût du projet. Les grands projets, les beaux projets.

Il s'agissait d'une collaboration avec Art Puissance Art, une association au service de la Ville de Strasbourg dans le cadre du programme de rénovation urbain du quartier de la Meinau. Un investissement artistique dans la tour 33 vouée à la déconstruction.

J’ai pu rencontrer des artistes, graffeurs, peintres, mais aussi ces enfants de la Meinau avec qui j’ai pu dessiner, peindre, discuter.

C’est là que j’ai appris que dans un projet il y a certes le planning, les besoins, les livrables, mais au-delà de ça, il y a les personnes. C’est là qu’on apprend le plus : en échangeant.

DU RÊVE À LA RÉALITÉ

💡 Ce que j'ai appris

Même si je sais que j'ai toutes les capacités pour atteindre mes rêves, je sais également que personne ne me déroulera le tapis rouge. Il faut toujours prouver, il faut toujours se battre.

Une annonce dans le couloir de l’école et j’ai su qu’il n’y avait qu’une seule option : ce stage était pour moi. Un stage en communication dans l’agence évènementielle de Sébastien Loeb. Il ne restait plus qu’à y entrer !

J’appelle la Directrice de Loeb Events. Résultat : plus de place... Je poursuis mes recherches de stage, un mois plus tard mon école repost l’annonce. C'était sûr, c'est vraiment pour moi ! J’envoie un mail à la Directrice, puis j’appelle. Je demande tous les contacts possibles à l’école, CV, lettre de motivation expliquant ma passion. Un entretien et je suis prise.

Et voilà avec quelques raccourcis, on passe de moi qui faisait lever mon père à 5h du matin pour être les premiers sur une spéciale de rallye et espérer croiser Sébastien Loeb, à moi en train de travailler pour ses événements et boire un café avec lui dans mon bureau. Pour l’anecdote je savais qu’il venait quand je voyais son hélicoptère par ma fenêtre...

APPRENDRE CE DONT JE SUIS CAPABLE

💡 Ce que j'ai appris

Peu importe l’âge ou l’origine, il ne faut jamais se dévaloriser. Je ne vais pas m'imposer ça, je sais ce que je vaux.

Toujours dans l’automobile, je me suis orientée vers une agence événementielle de location de voitures d’exception, agence où niveau communication il y avait TOUT à faire...

J’ai alors pu lancer et animer les réseaux sociaux, travailler sur le référencement naturel et sur un partenariat avec la Cité de l’Automobile de Mulhouse.

J’ai également pu conduire des voitures que je n’aurai jamais pensé ou osé rouler, Jaguar type E, Bentley S1, Ferrari Mondial.

C’était fou, j’avais 20 ans et on m’accordait toute cette confiance. Je travaillais et démontrais que je pouvais être digne de confiance.

Ici, j’ai aussi appris que les rencontres pouvaient être compliquées. Que certaines peuvent vous juger, malgré eux, vous dévaloriser. Je comprenais alors le concept de «ne pas se laisser démonter». Je comprenais mais ce n’est pas pour autant que je l’appliquais, encore.

LA GRANDE VIE PARISIENNE

💡 Ce que j'ai appris

Ne jamais oublier qu’on a rien sans travail. On a parfois l’impression, notamment avec les réseaux sociaux, que tout est très facile. Alors non, ces résumés synthétiques par post sont des raccourcis, comme mes textes. Le travail lui n’est pas un raccourci, c’est le chemin.

L’automobile toujours, Paris enfin. Qui l’eut cru, encore une fois, certainement pas moi.

Moi qui avait des miniatures de Berlingo dans ma chambre d’enfant dans mon village de 800 habitants. Dans cette entreprise je voyais mon nom et prénom en signature des communiqués de presse et j'étais en train d’installer une piscine à balles au C_42, l’ancienne vitrine de Citroën au Champs-Elysées.

Certainement pas moi. C’est ça le plus fou, j’ai eu tout ce que j’ai eu avec ma détermination, mon envie et mon travail. Mais au fond, sans aucune confiance en moi.

Ici, j’ai appris à m’éclater, vraiment m’éclater ! C’était Paris. Il y avait du budget, il y avait des contacts. Alors j’ai travaillé, beaucoup travaillé, et grâce à ça j’ai eu les plus beaux projets « alors que » (non on a vu juste avant, ne pas se dévaloriser, ne pas se junioriser) j’étais juste stagiaire.

Le lancement de la nouvelle Citroën C3 au Mondial de l’automobile, créer une vraie plage de vacances sur la place de la Bastille pour le lancement de la e-Mehari, faire un partenariat avec Colette pour fêter les 65 ans de la 2CV fourgonnette (et passer des heures à trouver des Stan Smith de la couleur du bleu Colette pour le Directeur Marketing). Tout ce que j’ai toujours voulu !

DE LA DÉSILLUSION À L’ILLUMINATION

💡 Ce que j'ai appris

Choisir c’est renoncer, c’est vrai. Pour le meilleur ou pour le pire on ne pourra jamais savoir en avance. Alors j'ai appris à me lancer, c’est le seul moyen de le découvrir.

L’automobile c’est fini, enfin professionnellement disons. Ma grosse désillusion professionnelle.

Citroën c’était un stage. Pour continuer en alternance il fallait un contrat d’apprentissage mais mon école proposait des contrats de professionnalisation. BAM (pas le type de BAM que j’aime bien généralement) MISMATCH. Entre alors d’abord de grosses négociations, d’un côté avec Citroën pour qu’ils me prenne en contrat de professionnalisation : non pas possible si je veux être chez eux je dois changer d’école. Puis avec l’école pour me passer en contrat d’apprentissage : non pas possible mais pression faite pour ne pas que je change d’école. Et moi, au centre.

Et là vous connaissez la phrase, jamais aussi bien illustrée à mes yeux : choisir c’est renoncer.

J’ai donc choisi mon école et cherché une autre alternance. J’étais déçue et énervée. J’ai donc à mon tour fait pression auprès de mon école en disant que je voulais une entreprise du CAC 40 : *trouvez moi une offre et un contact, je fais le reste*. J’ai donc "fait le reste" (vous vous souvenez de l’article d’avant, les raccourcis tout ça, tout ça...) et me voici chez AXA.

Je ne voulais pas y entrer et j’aurais pu y faire carrière. Alternance, recrutement puis renoncement pour finalement rentrer en Alsace, mon Alsace.

Chez AXA j’ai rencontré des gens exceptionnels, tant professionnellement que personnellement. Des personnes qui m’ont fait tellement grandir, qui m’ont appris le monde de l’Entreprise, qui m’ont armée pour la vie professionnelle.

NE JAMAIS RIEN LÂCHER

💡 Ce que j'ai appris

A ne jamais baisser les bras. Même si on me dit non, même si on est pas d’accord avec moi. On ne saura jamais ce qui peut venir après, le tout est de garder la motivation et l’envie.

Je suis rentrée aux Assurances du Crédit Mutuel alors qu’on a refusé ma candidature.

Et oui, après 3 entretiens, on m’a dit : "merci de l’intérêt que vous portez à notre équipe mais nous ne pouvons donner suite à votre candidature".

Ce n’est pas comme ça que j’avais imaginé mon retour en Alsace. BAM (non toujours pas le bon) de retour chez mes parents sans emploi. Là mon ego me dit tant pis pour eux, je vais faire autre chose, d’autres entretiens, d’autres entreprises jusqu’à ce que les ACM me rappelle pour un autre poste. Dans ces moments là on ne parle pas d’un ex qui revient mais d’une entreprise alors mon ego je l’ai vite mis de côté. Car oui l’entreprise m’intéressait toujours.

C’est le Crédit Mutuel que je voyais sur les banderoles quand je me levais à 5h pour les spéciales de Rallye. C’est le Crédit Mutuel que je voyais sur écran géant quand je rentrais en Alsace en été pour faire la foire aux vins. Au-delà de tout ça, le mutualisme, la solidarité, l’autonomie ça me parlait.

Je suis donc retournée faire d’autres entretiens et là c’était la bonne, c’était bon pour eux, c’était bon pour moi. Me voici donc aux Assurances du Crédit Mutuel, rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen, véritable visionnaire, innovateur, créatif, de bon augure pour la suite, ma suite...